09 février 2010

Crise, fidélisation à la marque et bilan d'image prospectif (le BIP)

balloon_7_bg_060901.jpgLa baisse de revenu et de pouvoir d'achat liés à la crise, amènent les consommateurs à adopter de nouveaux comportements : ils peuvent ainsi arbitrer d'une nouvelle manière les enseignes et les courses, sacrifier certains articles ou marques, changer de catégorie de produit, passer d'une marque nationale à une MDD, comme le montre en détail une étude ethnovidéo en soucription passionnante que nous avons réalisée avec FranceAgrimer (résultats disponibles en nous contactant).

Dans un tel contexte, la fidélisation à une marque devient un enjeu capital, le but étant de faire partie de ces "marques bastion" qu'on n'a pas envie de sacrifier, et d'éviter de glisser dans la grande masse indistincte des marques qu'on peut remplacer plus ou moins facilement, à moindre coût, par des MDD. 

Or, contrairement à ce qu'on aurait pu penser, le prix est loin d'être le seul critère d'achat et de fidélisation. L'attachement affectif à la marque et la perception d'une réelle aspérité ou spécificité produit jouent tout aussi fortement, ce qui ouvre des dimensions intéressantes pour savoir comment, et  surtout quoi communiquer de manière pertinente sur ses marques. Encore faut-il savoir comment on est perçu, avec quelles forces et faiblesses, quel  capital affectif et quelle spécificité sont à valoriser.

Le BIP, ou Bilan d'Image Prospectif, permet de réaliser un check-up rapide et abordable de l'image d'une marque. Cette méthode a été mise au point pour accompagner les audits de consulting, en fournissant aux consultants une radiographie indispensable de la marque ou société à laquelle il s'intéressent.  

La méthodologie repose sur des réunions de groupe de 3 à 4 heures, et se caractérise par un emploi privilégié de techniques projectives : portrait chinois, reportage imaginaire et prospectif sur la marque, scénario catastrophe et Rêve idéal, collages avec lecture sémiologique pour ne citer que quelques unes des techniques qui permettent de sonder indirectement le capital latent d'une marque.

Lorsqu'on ne peut réaliser un bilan de marque complet (avec une phase d'entretiens, puis de réunions de groupe, souvent couplés à des observations et à des analyses sémiologiques), le BIP s'avère un outil indispensable pour faire un point d'image sur les éléments positifs et négatifs de la marque, pour dégager le type de relation actuelle et souhaitable au consommateur. Elle permet de faire ressortir les leviers de fidélisation à actionner, ce qui est encore plus important en temps de crise !

Pour plus d'information: http://cccmquali.free.fr/bip_consulting.htm