24 septembre 2012

Rentrée de crise morose, baisse du moral des Français consommateurs, nécessité d'un marketing et d'études adaptées?

stress travail.jpgAprès les élections et un changement de  gouvernement syptomatique de la volonté de changement des français, la rentrée se fait sous des auspices aussi ternes que ce début d'automne: le changement modéré promis risque d'être insuffisant pour enrayer la crise d'un Etat qui reste de toutes façons sous le joug des banques et du système financier, avec des perspectives sombres pour les entreprises et l'emploi. N'est-ce pas l'illustration que, tant qu'on ne change pas de paradigme en sortant du cadre dominant, on est condamné à tourner en rond sans trouver de solution? La côte de popularité du président en pâtit incontestablement, avec une perte de 10% de popularité de Hollande quelques mois après son élection, selon le dernier sondage Ifop paru au début du mois.

Le moral des français n'est pas meilleur. Selon le même sondage, 68% des français sont pesimistes pour leur avenir et celui de leurs enfants, soit 2% de plus qu'il y a un an. Les Français de plus de 65 ans et les inactifs sont les plus touchés (respectivement 74% et 72%), mais aussi les artisans et commerçants (70%). Corrélativement, rappelons que le moral des français s'était déjà dégradé entre Juin et Juillet, avec la baisse la plus importante depuis 2007, soit -13points selon l'indicateur de baisse du moral des ménages d'Ipsos.

Cette angoise envers le futur n'est pas le privilège de la France. Il est partagé par l'ensemble des européens, 63% d'entre eux redoutant selon Ipsos de basculer dans la précarité.  Cette angoisse se décline différemment, les Espagnols craignant ainsi plus que les Allemands les riques de chômage et de perte d'argent, mais logiquement moins que les Grecs qui sont les plus exposés.  Face aux menaces, les Allemands majoritairement conservateurs et prudents craignent tout risque, alors que les Grecs valorisent la prise de risque en y voyant un stimulant pour sortir de la crise, n'ayant probablement plus rien à perdre. Entre les deux, les Français hésitent, 62% considérant qu'il faut éviter les riques, mais 82% pensant qu'il est positif de prendre des risques.

Lueur et germe d'optimisme possible, qui porte à espérer que la crise permette de chercher de nouvelles solutions et favoriser les initiatives individuelles ? C'est ce qu'il faut espérer. En tout cas, pour être apte à saisir les attentes latentes et les tendances émergeantes des Français en ces temps difficiles, les études qualitatives peuvent vous aider, plus que jamais, pour piloter un marketing de crise. N'hésitez pas à nous einterroger pour vous en convaincre!