08 avril 2013

Après le Printemps des études, rencontre et conférence au Semo le 16 avril


téléchargement.jpgLe printemps des études a permis à 55 instituts d'exposer et de faire le point sur la profession
, qui devrait avoir connu un recul de 2,2% en 2012 selon les prévisions de Syntec. Le marché reste toutefois dynamique et porteur, puisque la France demeure le 4° plus gros investisseur en études du monde, avec 2,7 milliards de dollar.

Car on a de plus en plus besoin de faire le point sur le consommateur en temps de crise, un consommateur versatile et plus imprévisible que jamais. D'où, certainement, un foisonnement de recherches et d'outils différents et variés présentés dans les multiples ateliers par les instituts pour tenter de le cerner tantôt sous un aspect, tantôt sous un autre. Parmi tous ces outils, les méthodologies on line continuent bien sûr à progresser. Il faut toutefois rappeler qu'elles ne sont qu'un moyen à employer dans certaines conditions, sans être une panacé universelle.

images (2).jpgPlus poussées et plus pointues, les méthodes d'observation ethnologique, couplées ou non à des vidéos comme nous le pratiquons maintenant depuis une dizaine d'années à CCCM, permettent d'aller plus loin.

Selon le dossier sur les études réalisé par Stratégies à l'occasion de ces 2 salons, elles ont même le vent en poupe, pour permettre de mieux prendre en compte et partager les données sur les facteurs émotionnels, non verbaux et irrationnels du consommateur. Elles peuvent bien sûr se coupler à d'autres techniques, comme nous le faisons également de manière régulière, avec des visites mystère, des entretiens et et/ou des groupes de créativité,  pour apporter des éclairages multidisciplinaires permettant de mieux cerner un consommateur profondément versatile.

L'imprévisibilité du consommateur, c'est le sujet de la conférence d'ouverture du Semo 2013 qui aura lieu le 16 avril prochain, à laquelle je participerai comme conférencier, et à laquelle vous pouvez assister gratuitement. 

Au plaisir de vous y  rencontrer peut-être !

Christian Miquel 

06 72 74 84 67

17:39 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0)

24 septembre 2012

Rentrée de crise morose, baisse du moral des Français consommateurs, nécessité d'un marketing et d'études adaptées?

stress travail.jpgAprès les élections et un changement de  gouvernement syptomatique de la volonté de changement des français, la rentrée se fait sous des auspices aussi ternes que ce début d'automne: le changement modéré promis risque d'être insuffisant pour enrayer la crise d'un Etat qui reste de toutes façons sous le joug des banques et du système financier, avec des perspectives sombres pour les entreprises et l'emploi. N'est-ce pas l'illustration que, tant qu'on ne change pas de paradigme en sortant du cadre dominant, on est condamné à tourner en rond sans trouver de solution? La côte de popularité du président en pâtit incontestablement, avec une perte de 10% de popularité de Hollande quelques mois après son élection, selon le dernier sondage Ifop paru au début du mois.

Le moral des français n'est pas meilleur. Selon le même sondage, 68% des français sont pesimistes pour leur avenir et celui de leurs enfants, soit 2% de plus qu'il y a un an. Les Français de plus de 65 ans et les inactifs sont les plus touchés (respectivement 74% et 72%), mais aussi les artisans et commerçants (70%). Corrélativement, rappelons que le moral des français s'était déjà dégradé entre Juin et Juillet, avec la baisse la plus importante depuis 2007, soit -13points selon l'indicateur de baisse du moral des ménages d'Ipsos.

Cette angoise envers le futur n'est pas le privilège de la France. Il est partagé par l'ensemble des européens, 63% d'entre eux redoutant selon Ipsos de basculer dans la précarité.  Cette angoisse se décline différemment, les Espagnols craignant ainsi plus que les Allemands les riques de chômage et de perte d'argent, mais logiquement moins que les Grecs qui sont les plus exposés.  Face aux menaces, les Allemands majoritairement conservateurs et prudents craignent tout risque, alors que les Grecs valorisent la prise de risque en y voyant un stimulant pour sortir de la crise, n'ayant probablement plus rien à perdre. Entre les deux, les Français hésitent, 62% considérant qu'il faut éviter les riques, mais 82% pensant qu'il est positif de prendre des risques.

Lueur et germe d'optimisme possible, qui porte à espérer que la crise permette de chercher de nouvelles solutions et favoriser les initiatives individuelles ? C'est ce qu'il faut espérer. En tout cas, pour être apte à saisir les attentes latentes et les tendances émergeantes des Français en ces temps difficiles, les études qualitatives peuvent vous aider, plus que jamais, pour piloter un marketing de crise. N'hésitez pas à nous einterroger pour vous en convaincre!