13 novembre 2012

Résultats de l'étude sur le suivi des nouveaux comportements des consommateurs face à la crise

06crise-actuelle-comparee-a-crise-29-334615.jpgLa crise semble s'installer durablement, comme nous l'avions pressenti tout au long des notes que nous tenons sur ce  ce blog depuis 2008. Cela nous avait permis de réaliser dès 2010, une première étude qualitative en souscription pour France Agrimer  sur les nouveaux comportements des français touchés par deux ans de crise. Les résultats, dont de nombreux échos ont été repris par la presse, ont montré comment les consomateurs pratiquaient dans leurs budgets de nouvelles politiques d'arbitrage entre postes budgétaires, enseignes de magasins, marques et même catégories de produit.

Non seulement la situation ne s'est pas améliorée, mais les perspectives pour 2013 sont plutôt sombres, avec le risque d'un plongeon de notre pays dans une nouvelle crise qui nous ferait rejoindre les pays européens surendettés, en nous obligant à nous soumettre à une cure d'austérité qui ne règlera rien.

Dans ce contexte, il est urgent de comprendre comment les nouveaux comportements des consommateurs s'ancrent ou non dans le temps, pour savoir comment s'adapter à la nouvelle donne, à quel type de besoin et de comportement les marques et les entreprises vont se trouver confrontées.

A la demande de FranceAgrimer qui souhaitait savoir comment les consommateurs suivis en 2008 avaient évolué en 2012, soit 2 ans plus tard, nous sommes retournés voir notre échantillon de la dizaine de familles que nous avions suivies en 2010 avec des méthodes issues de l'ethnologie. Nous avons complété cet échantillon de façon à avoir autant des familles qui avaient vu leur situation s'améliorer, que des familles dont le sort a stagné, voire a empiré.

Les résultats de cette actualisation 2012 sont passionnants, et devraient permettre aux responsables Marketing et Etudes de mieux connaître et anticiper les nouveaux comportements qui semblent définitivement s'ancrer dans la durée.

L'une de nos conclusions principale est en effet que, même pour les familles dont la situation s'est stabilisé et les revenus se sont améliorés, il n'y a que très rarement retour à une consommation insouciante. Les nouvelles politiques d'arbitrage, les nouvelles valeurs et comportements consuméristes que nous avions isolé s'ancrent dans la durée, crèent de nouveaux habitus et réflexes d'achat et de consommation.

Pour des résultats plus facilement intégrables par vos équipes, et plus opérationnels, nous avons innové et vous proposons dès maintenant les résultats sous deux formes:

-La remise des 2 rapports Powerpoint 2010 et 2012, avec une note de synthèse mettant en perspective l'évolution constatée, ainsi que les extraits vidéos, plus vivants que les verbatims classiques. 

-Une présentation-débat des principaux résultats, avec projection vidéo d'une sélection de monographies permettant de suivre l'évolution des principales typologies de familles de 2008 à 2012, ce qui servira de stimulus pour un débat créatif sur les meilleurs manières de toucher ces différentes cibles sur votre segment de marché. 

N'hésitez pas à nous contacter pour avoir de plus amples informations, nous vous enverrons les informations !

CCCM

Christian Miquel, Claire Couratier

01 41 46 99 40 

24 septembre 2012

Rentrée de crise morose, baisse du moral des Français consommateurs, nécessité d'un marketing et d'études adaptées?

stress travail.jpgAprès les élections et un changement de  gouvernement syptomatique de la volonté de changement des français, la rentrée se fait sous des auspices aussi ternes que ce début d'automne: le changement modéré promis risque d'être insuffisant pour enrayer la crise d'un Etat qui reste de toutes façons sous le joug des banques et du système financier, avec des perspectives sombres pour les entreprises et l'emploi. N'est-ce pas l'illustration que, tant qu'on ne change pas de paradigme en sortant du cadre dominant, on est condamné à tourner en rond sans trouver de solution? La côte de popularité du président en pâtit incontestablement, avec une perte de 10% de popularité de Hollande quelques mois après son élection, selon le dernier sondage Ifop paru au début du mois.

Le moral des français n'est pas meilleur. Selon le même sondage, 68% des français sont pesimistes pour leur avenir et celui de leurs enfants, soit 2% de plus qu'il y a un an. Les Français de plus de 65 ans et les inactifs sont les plus touchés (respectivement 74% et 72%), mais aussi les artisans et commerçants (70%). Corrélativement, rappelons que le moral des français s'était déjà dégradé entre Juin et Juillet, avec la baisse la plus importante depuis 2007, soit -13points selon l'indicateur de baisse du moral des ménages d'Ipsos.

Cette angoise envers le futur n'est pas le privilège de la France. Il est partagé par l'ensemble des européens, 63% d'entre eux redoutant selon Ipsos de basculer dans la précarité.  Cette angoisse se décline différemment, les Espagnols craignant ainsi plus que les Allemands les riques de chômage et de perte d'argent, mais logiquement moins que les Grecs qui sont les plus exposés.  Face aux menaces, les Allemands majoritairement conservateurs et prudents craignent tout risque, alors que les Grecs valorisent la prise de risque en y voyant un stimulant pour sortir de la crise, n'ayant probablement plus rien à perdre. Entre les deux, les Français hésitent, 62% considérant qu'il faut éviter les riques, mais 82% pensant qu'il est positif de prendre des risques.

Lueur et germe d'optimisme possible, qui porte à espérer que la crise permette de chercher de nouvelles solutions et favoriser les initiatives individuelles ? C'est ce qu'il faut espérer. En tout cas, pour être apte à saisir les attentes latentes et les tendances émergeantes des Français en ces temps difficiles, les études qualitatives peuvent vous aider, plus que jamais, pour piloter un marketing de crise. N'hésitez pas à nous einterroger pour vous en convaincre!